Résumé | La politique en matière de main-d'œuvre de la société du savoir au Canada fait en sorte que le gouvernement fédéral revoit et redéfinit les échelons de l'assistance sociale qu'il offre. Une partie de cette refonte consiste à relier le marché de l'emploi à la politique sociale, c'est-à-dire combiner le modèle le « modèle de mise au travail » au « modèle d'investissement social » de l'apprentissage continu. Ces changements sont consignés dans la Loi de 1995 sur l'assurance-emploi (LAE) et portent plus particulièrement sur la réification de la main-d'œuvre et l'importance du réemploi actif. En vertu de cette politique, toutes les personnes en âge de travailler ont la responsabilité et l'obligation de travailler, et ce qu'elles reçoivent de l'assistance sociale, des prestations d'assurance-emploi ou des prestations d'invalidité. En plus de resserrer les exigences d'admissibilité à l'assurance-emploi, la Loi raccourcit également les périodes de prestations. La Loi s'accompagne aussi d'un filet de sûreté minimal qui offre des programmes publics d'emploi à court terme, disponibles en concurrence aux organismes non gouvernementaux communautaires, et ce ostensiblement pour aider les personnes ayant été exclues précédemment de la population active. On a mis l'accent sur l'apprentissage continu ainsi que sur les habiletés et la formation pour ceux et celles qui prévoient accéder au marché du travail ou y retourner. Plus récemment, le gouvernement fédéral a lancé ce qu'il appelle des services d'emploi en direct axés sur les citoyens. Voici les services offerts aux clients : le Guichet emplois en direct, un réseau Web d'avis de postes à pourvoir au Canada; le Service de placement électronique (SPE), qui met les chercheurs d'emploi en contact avec les entreprises; l'Assurance-emploi (AE) en direct, qui permet aux personnes sans-emploi de produire leurs déclarations afin de recevoir des prestations; le Relevé d'emploi (RE) Web en direct. |
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