| Résumé | Lorsqu'on utilise des agents gazeux pour éteindre des incendies, il faut fermer les systèmes de ventilation du compartiment, faute de quoi les installations de protection incendie peuvent ne pas fonctionner correctement. Des recherches récentes [1] montrent que les systèmes d'extinction par brouillard d'eau pouvaient éteindre efficacement les incendies en présence d'un niveau défini de ventilation, par exemple la ventilation fournie au compartiment par des portes ouvertes ou des orifices de ventilation, mais que les agents gazeux ne sont pas aussi efficaces dans ces conditions. Pour étudier systématiquement la capacité d'extinction de l'eau atomisée en présence de ventilation, le Conseil national de recherches du Canada [2] a effectué une série d'essais en vraie grandeur. Les scénarios d'incendie utilisés dans les essais comprenaient des incendies en nappe de petite et de grande envergure, des incendies mettant en jeu des aérosols et des incendies dans des caisses en bois. Ces feux ont été allumés en divers endroits du compartiment, et certains étaient protégés du jet direct de l'eau atomisée. On a mené les essais dans les conditions suivantes : aucune ventilation (porte fermée), ventilation naturelle (porte ouverte) et ventilation mécanique (porte ouverte et ventilateur d'extraction en service). On a utilisé deux types de systèmes d'extinction par brouillard d'eau (un jet et deux jets). On a également étudié l'utilisation du mode cyclique pour améliorer la capacité d'extinction du système dans les aires ventilées [3]. Le rapport analyse la capacité d'extinction de deux systèmes par brouillard d'eau dans des conditions de ventilation naturelle et mécanique et explique comment l'utilisation du mode de décharge cyclique améliore la capacité d'extinction. |
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