| Résumé | Ce document suggère une nouvelle méthode permettant de calculer objectivement les recommandations liées à l'éclairement lumineux pour les bureaux à terminaux à écran. Lors d'une expérience menée dans un modèle d'espace de bureau en vraie grandeur, on a donné aux occupants la possibilité de moduler (contrôler) des circuits d'éclairage à intensité réglable après une journée de travail en conditions d'éclairage constant et pseudo-aléatoire. (À titre d'exemple, l'éclairement du plan de travail durant le jour variait de 100 à 700 lux.) Selon l'analyse des données, l'éclairage éprouvé durant le jour influait sur les changements apportés à l'éclairage à la fin de la journée. De nombreux occupants ont décidé de réduire l'éblouissement face à l'écran, le cas échéant. Même une fois éliminé statistiquement le facteur de l'éblouissement, les occupants exposés à des niveaux d'éclairement plus faibles durant le jour ont opté pour des éclairements plus intenses à la fin de la journée, et ceux exposés durant le jour à un éclairement plus intense ont choisi des niveaux plus bas. La régression de ces préférences à la fin du jour par rapport aux niveaux d'éclairement vécus pendant le jour peut générer un éclairement lumineux préférentiel, équivalant au niveau de jour auquel nul changement n'était préféré à la fin de la journée. Cette méthode a permis de calculer des niveaux d'éclairement lumineux préférentiels de l'ordre de 200 à 500 lx. En outre, l'écart entre les préférences des participants en matière d'éclairage et les niveaux auxquels ils étaient exposés durant le jour s'est révélé être une variable explicative appréciable de l'ambiance et de la satisfaction éprouvées par les participants. |
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