| Résumé | Une série d'expériences menées au Laboratoire national de l'incendie (LNI) a permis de mesurer les incidences du brouillard d'eau produit par les gicleurs automatiques sur la température, la pression, ainsi que les niveaux d'oxygène, de bioxyde de carbone et de monoxyde de carbone dans un bâtiment soumis à des conditions d'incendie. Le projet a été financé conjointement par la American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers, Inc. (ASHRAE, des États-Unis) et le Conseil national de recherches du Canada. Les gicleurs répondent rapidement pour éteindre les feux avant qu'ils ne prennent une ampleur telle que des conditions d'enfumage dangereuses sont créées à l'intérieur du bâtiment. Lors de ces essais, cependant, on s'est penché tout particulièrement sur les incendies sous abri, où un obstacle empêche le brouillard d'eau d'éteindre la charge combustible. Dans une affectation de type bureaux, par exemple, des incendies sous abri peuvent éclater dans des matières combustibles entreposées sous une table ou dans un placard, ou encore dans des éléments de rayonnage mobiles compacts pour classement de papeterie. Dans les incendies sous abri, les gicleurs limitent la vitesse de combustion, empêchent la propagation de la flamme et abaissent les températures, mais ils ne peuvent enrayer le danger de l'enfumage dans le bâtiment. La mise à l'essai comportait deux (2) phases distinctes. Dans la première, on a mis feu à des bûchers de bois à l'intérieur d'une pièce expérimentale d'un (1) étage mesurant 6 m x 6 m x 3,6 m de hauteur. La seconde phase consistait à créer des incendies de bûcher de bois au septième étage de la tour expérimentale de 10 étages du LNI; l'air de l'étage du foyer de l'incendie était évacué mécaniquement, tandis que de l'air frais était fourni sous pression aux étages du dessus et d'en dessous de celui incendié. La cage d'escalier n'était pas, elle, activement mise sous pression. La présence de bioxyde de carbone (C02) dans des concentrations supérieure aux niveaux ambiants normaux, en tout emplacement hors de l'étage incendié, a été interprétée comme une preuve de propagation de la fumée. |
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