Résumé | Des protoplastes provenant de feuilles de maïs consanguin (Zea mays L., W182B) résistant (cytoplasme N, C et S) et susceptible (cytoplasme T) ont manifesté une réponse différente à l'exposition à la toxine de la race T d'Helminthosporium maydis. Le volume des protoplastes non traités a augmenté du double durant les premières 24 h après avoir été isolés et, après 48–72 h, la majorité des protoplastes présentaient un réseau étendu de cordons cytoplasmiques et les chloroplastes étaient distribués régulièrement à travers le cytoplasme par un mouvement de cyclose. Cependant, chez les protoplastes susceptibles exposés à ≥2 μg de toxine/ml, il n'y eut pas d'augmentation de volume et les mouvements cytoplasmiques furent rarement observés. A la 72ème h, on observait une dégradation considérable et l'affaissement des protoplastes exposés à la toxine. Les protoplastes résistants exposés à des concentrations de toxine aussi élevées que 100 μg/ml ont présenté une augmentation du double en volume et ne pouvaient être distingués des protoplastes non traités. Les protoplastes susceptibles exposés à 0.1 μg de toxine/ml ne semblaient pas affectés, mais à la concentration de 1.0 μg/ml une réponse intermédiaire a été notée. La réponse différentielle des protoplastes provenant de maïs résistant et susceptible, après exposition à la toxine de la race T de H. maydis, correspond aux effets observés chez les tissus intacts et peut contribuer à expliquer le mode d'action de la toxine chez les cellules de maïs susceptible. |
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