| Résumé | Selon un modèle de la qualité de l'éclairage qui a été proposé dans les années 1990, celui-ci doit offrir un équilibre entre les besoins humains, les considérations économiques et environnementales, et les critères de conception architecturale. Ce modèle a rendu explicite ce qui avait été depuis longtemps implicite, à savoir que l'éclairage n'intéresse pas uniquement la capacité de distinction visuelle des détails. Un bon éclairage doit procurer le niveau requis de performance visuelle, mais également doit déterminer l'apparence spatiale, assurer la sécurité des occupants et contribuer aux besoins en matière de santé humaine et de bien-être. Loin d'être un concept révolutionnaire, l'éclairage de qualité pour le bien-être quotidien des utilisateurs a longtemps représenté un objectif à atteindre en matière de recommandations connexes. La question qui se pose aujourd'hui est de savoir à quelle cadence il nous faut incorporer aux révisions des recommandations les conclusions des nouvelles recherches en la matière. Dans le cadre de ce document, nous traiterons de la base de connaissances et de l'état des recommandations en matière d'éclairage relativement à trois (3) aspects de l'éclairage intérieur qui contribuent à la santé et au bien-être : 1) les zones de niveau d'éclairement élevé (sur lesquelles nous en savons déjà beaucoup, mais devons apprendre encore plus); 2) la modulation lumineuse (scintillement) (au sujet de laquelle nous possédons un certain degré de connaissance); et 3) l'exposition à la lumière du jour totale (domaine où nous avons peu de connaissances, mais où celles-ci demeurent significatives). Il va de soi que les recommandations émises sont le plus spécifiques dans les domaines précis où les connaissances accumulées sont les plus pertinentes. Les révisions devraient suivre l'évolution des connaissances, et non la devancer. |
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