Résumé | On fait souvent état, relativement à la technologie de l'isolation, des économies d'énergie qui sont imputables à l'efficacité des technologies des équipements d'éclairage et de bureau. Toutefois, la réduction de la chaleur produite par ces équipements d'éclairage et de bureau éconergétiques aura également une incidence sur les exigences du bâtiment en matière de climatisation et de chauffage. Ainsi, les économies d'énergie réelles pourraient être supérieures ou inférieures aux économies de consommation d'électricité directes de la technologie d'isolation éconergétique. Cette étude prédit les économies d'énergie globales au moyen des simulations DOE-2.1E d'un immeuble à bureaux type, sous six (6) climats nord-américains différents. Nous avons réalisé diverses simulations paramétriques, et les impacts énergétiques en matière de refroidissement et de chauffage ont été exprimés comme une fraction de l'incidence directe en termes d'énergie électrique ( C/ L et H/ L, respectivement). Pour chaque ville, C/ L variait peu en fonction de la source des économies directes (éclairage ou matériel de bureau), des variations au niveau de l'enveloppe du bâtiment (coefficient U et fenêtre), ou de l'importance des économies directes (jusqu'à 54,1 kW). Le fait que les économies directes puissent découler des réductions de la densité de puissance ou des stratégies de zonage / de contrôle n'avait également que peu d'incidence à cet égard. Toutefois, le type de système de climatisation (à économiseur ou à air extérieur fixe) exerçait une incidence marquée. En outre, H/ L variait considérablement avec le coefficient U de l'enveloppe, la fenêtre et l'importance des économies directes. Pour ce qui est du refroidissement, nos résultats concordent bien avec une méthode simplifiée, antérieurement publiée, de calcul de l'incidence globale des réductions de la densité de puissance de l'éclairage, et autorisent un potentiel d'expansion de la portée de la méthode. Or, nos résultats donnent à penser que, pour le chauffage, cette méthode simplifiée peut ne pas être généralement valide. À noter cependant que nos conclusions sont fondées sur l'hypothèse d'un système à débit d'air variable avec économiseur, et qu'une forte dépendance sur le type de système doit être prévue. Nos travaux ont conduit en outre directement à une nouvelle méthode de génération de profils de demande de puissance lumineuse pour les immeubles de bureaux. Cette nouvelle méthode est ici incorporée par renvoi. |
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