Résumé | L’effet compensatoire entre le rythme d’échanges du CO2 (CER) par unité de surface photosynthétisante et la surface photosynthétisante totale (TPA) d’une plante a été examiné dans une culture de pois (Pisum sativum L.). Huit lignées quasi-isogéniques du cv. Alaska, recouvrant tous les phénotypes possibles des gènes af (folioles transformées en vrilles), st (surface stipulaire réduite) et tl (vrilles transformées en folioles) ont été étudiées. La CER était mesurée sur les folioles (AfAf), les vrilles (afafTlTl) ou les mini-folioles (afaftltl). La TPA a été significativement réduite par la présence du gène st chez les types AfAf (folioles normales), avec un accroissement apparemment relié de la CER. Le gène st a également réduit de façon significative la TPA chez les types afaf, mais là sans accroissement de la CER. Les vrilles démontraient une CER moindre que les folioles normales et formaient 22% de la TPA chez les plantes de type semi-aphylle (afafStStTlTl). Des croissements on t été obtenus entre un pois semi-aphylle et quatre types à folioles normales auparavent sélectionnés sur la CER (basse ou élevée). Les CER moyennes (folioles normales) de la descendance F₁ ont révélé une variabilité qu’on a pu rattacher aux valeurs parentales. Il en était de même pour les CER moyennes (vrilles) des populations de ségrégants F₂ semi-aphylles, ce qui montre que la variabilité génétique pour la CER peut exister dans les vrilles. Dans la F₂, la CER des vrilles fournissait une corrélation négative à la résistance stomatique et une corrélation positive à la teneur en chlorophylle et au poids sec final des pousses (biomasse). Un gain génétique en CER peut avoir son importance lorsqu’une plante requiert une baisse substantielle de la TPA. |
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