Plomberie et installations de chauffage, ventilation et conditionnement d'air (partie 6 du CNB et du CNP)

Par Conseil national de recherches du Canada

Plomberie et installations de chauffage, ventilation et conditionnement d'air (partie 6 du CNB et du CNP) - Transcription

Slide 1

Bonjour. Je m'appelle Patrique Tardif et je suis conseiller technique auprès de Codes Canada. Cette présentation abordera les modifications apportées à la partie 6 du Code national du bâtiment, le CNB, qui traite de chauffage, ventilation et conditionnement d'air, ou CVCA, ainsi qu'au Code national de la plomberie, le CNP.

Slide 2

Cette présentation est l'une d'une série de 13 présentations portant sur les éditions 2015 des publications de Codes Canada. Avant d'aborder le contenu technique de cette présentation, je donnerai un bref aperçu du système d'élaboration des codes. Il est important de noter que les codes modèles, élaborés par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies, doivent être adoptés par les autorités compétentes des provinces et territoires pour avoir force de loi.Cela pourrait signifier que les exigences des codes promulguées par les lois de votre province ou territoire pourraient diverger de ce qui est présenté ici. Veuillez consulter les autorités locales.

Slide 3

Il est également important de noter que les codes nationaux ne représentent pas une réglementation fédérale.

Cela signifie que ni le CNRC, ni Codes Canada ne décident de ce qui se retrouve dans les codes; cette décision vous revient!

Codes Canada favorise un processus ouvert, transparent et fondé sur le consensus afin d'apporter des améliorations aux codes.

Plus de 400 membres de comités donnent de leur temps pour prendre part aux décisions relatives aux modifications apportées aux prochains codes.

Tous les comités sont équilibrés en ce qui a trait au nombre de membres issus des domaines de la réglementation, de l'industrie et de l'intérêt public afin d'éviter qu'un groupe ne puisse mettre en minorité les autres groupes.

La diapositive illustre le processus :

  • D'abord, quelqu'un fait une demande de modification au code.
  • Cette demande est envoyée aux comités techniques chargés de l'élaboration des modifications proposées.

Le processus comprend un examen public et l'approbation finale de la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies.

Cette procédure est simple et dépend de votre participation.

Veuillez consulter le site de Codes Canada et voyez comment vous pouvez :

  • soumettre une demande de modification aux codes;
  • faire partie des comités; ou
  • formuler des commentaires sur les modifications proposées au cours d'un examen public.

www.codescanada.ca

Slide 4

Avant de commencer, voici quelques précisions sur les présentations :

  • Les présentations abordent uniquement les modifications qui différencient les éditions de 2010-2011 des éditions de 2015 et n'expliquent pas comment utiliser ou interpréter les codes en général.
  • Les présentations traiteront seulement des modifications principales; les détails se trouvent dans le guide. Chaque présentation renvoie aux pages correspondantes du guide.
  • Les présentations se limitent aux codes nationaux et ne s'attardent pas aux variations provinciales ou territoriales.

Slide 5

Nous aborderons d'abord les modifications apportées à la partie 6 du CNB, qui traite de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air, le CVCA.

Deux sujets nous intéressent principalement:

  • en premier la restructuration de la partie 6; et
  • deuxièmement les problèmes liés à la qualité de l'air intérieur.

La plupart des modifications visent la qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments, et plus précisément :

  • l'identification des agents contaminants présents dans l'air intérieur;
  • la démarche adoptée quant aux conditions climatiques;
  • les exigences détaillées relatives à l'équipement CVCA; et
  • d'autres modifications.

La deuxième partie de cette présentation portera sur les modifications apportées au Code national de la plomberie, le CNP.

Guide : page 49 à 53

Slide 6

La partie 6 a fait l'objet d'une restructuration complète, comme l'indique la table des matières à droite de l'écran.

Cette partie est désormais plus conviviale, car :

  • les dispositions générales y sont maintenant regroupées au début et sont suivies des dispositions spécifiques aux différents systèmes;
  • elle suit une séquence logique;
  • elle est divisée en plus petites sections; et
  • elle est scindée en fonction des éléments mécaniques majeurs du bâtiment.

La consultation de la partie 6 est désormais plus intuitive.

Slide 7

Voici une illustration de la bactérie Legionella. C'est une bactérie pathogène capable de causer des maladies parfois fatales chez les humains. La Legionella figure parmi les nombreux agents contaminants susceptibles de présenter des problèmes et qui peuvent être involontairement libérés dans les environnements intérieurs.

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l'incident qui s'est produit en 2012 lorsque le Complexe Jacques-Cartier de la Ville de Québec a été la source d'une éclosion de la maladie du légionnaire ayant entraîné 13 décès et près de 170 personnes malades. Lorsqu'elle est respirée, cette bactérie peut causer une maladie respiratoire et même la mort.

Il était nécessaire de clarifier la signification du terme « agents contaminants ». Les utilisateurs du CNB sont maintenant dirigés vers l'autorité compétente responsable de déterminer les agents contaminants cibles susceptibles de présenter des problèmes, les concentrations et expositions acceptables, et la méthodologie utilisée pour établir ces valeurs.

Des renseignements supplémentaires sont fournis quant aux préoccupations pour la santé liées à la prolifération et à la dissémination des contaminants biologiques. Les effets nuisibles possibles sur la santé incluent les réactions allergiques respiratoires, l'asthme et les maladies allant de la grippe à la maladie du légionnaire.

Slide 8

Les ouvertures extérieures d'introduction d'air des bâtiments ne peuvent pas être soudainement coupées du reste du monde par un dôme transparent.

Croyez-vous que l'air extérieur servant à la ventilation soit vraiment« propre »? En fait, on ne parle plus d'« air frais » quand il est question de ventilation, car l'air extérieur peut contenir des agents contaminants.

Le CNB renferme maintenant :

  • de nouvelles limites quant aux niveaux maximaux jugés acceptables pour l'ozone troposphérique et pour les matières particulaires des régions vastes ;
  • de nouvelles exigences visant à évaluer la qualité d'air extérieur de la région où se situe le bâtiment et des alentours. Ces nouvelles exigences sont fondées sur le bon sens;
  • de nouvelles exigences visant l'inclusion d'appareils servant à réduire la concentration d'agents contaminants avant qu'ils n'entrent dans le bâtiment.

Slide 9

Qu'est-ce qui ne va pas avec cette image?Les sources d'agents contaminants de l'air extérieur pourraient comprendre :

  • les bennes à rebuts, alors voir l'image;
  • les incinérateurs;
  • les émissions produites par les quais de chargement; et
  • les usines.

Le site d'emplacement du bâtiment, ainsi que ses alentours, doit faire l'objet d'une étude visant à déterminer la présence ou non d'agents contaminants susceptibles de présenter des problèmes s'ils entrent dans le bâtiment.

En cas de présence de contaminants susceptibles de présenter des problèmes, des appareils servant à réduire la concentration de contaminants devraient être installés avant qu'ils n'entrent dans le bâtiment.

Le résultat est :

Une qualité d'air intérieur améliorée et des occupants en meilleure santé.

Slide 10

Le CNB va encore plus loin en nommant les sources spécifiques de types d'agents contaminants de l'air extérieur et contient des exigences explicites à cet égard.

Par exemple, les distances minimales des ouvertures extérieures d'introduction d'air par rapport aux sources d'agents contaminants sont précisées afin d'empêcher l'entrée de ces derniers dans les espaces intérieurs occupés.

Les sources d'agents contaminants peuvent inclure les voies de circulation, les évents sanitaires et les rejets d'air des tours de refroidissement.

En outre, les produits de combustion évacués dans l'air libre doivent être évacués à des distances minimales précisées par rapport à certains espaces extérieurs pouvant être occupés et à certains éléments du bâtiment comme les portes et les fenêtres ouvrantes.

Ces mesures visent à réduire l'introduction d'agents contaminants à l'intérieur du bâtiment qui pourraient nuire à la santé de ses occupants.

Slide 11

Nous sommes tous au fait des récentes éclosions de la maladie du légionnaire aux États et au Canada qui ont été la cause de nombreux décès, comme on le mentionnait plus tôt.

La cause de la maladie était une exposition à la transmission aérienne des aérosols renfermant la bactérie Legionella générés par les installations techniques des immeubles. Pour prévenir la croissance et la propagation des contaminants biologiques comme la bactérie Legionella, les exigences de conception relatives à l'équipement d'évaporation ont été clarifiées et resserrées pour réduire les risques à la santé.

Par exemple, la distance est spécifiée entre les ouvertures d'introduction d'air des tours de refroidissement et les sources de matière organique, qui peuvent servir de source de nutriments pour la croissance des bactéries. Également, les conduites de purge des tours de refroidissement doivent être raccordées au réseau d'évacuation du bâtiment.

Slide 12

Pour réduire au minimum la croissance des contaminants biologiques, un entretien régulier est nécessaire. Afin de garantir que ces activités importantes soit exécutées en toute sécurité, des ports d'accès, des plates-formes de service, des échelles fixes et des dispositifs de retenue doivent être mis en place.

Slide 13

Cette image montre un bac d'égouttement sous un échangeur de chaleur. On peut voir le raccord d'évacuation à la gauche.

Le condensat provenant de l'équipement peut causer de la moisissure, qui pourrait être disséminée dans les veines d'air et contaminer l'air intérieur.

Afin de réduire les risques de libération d'agents contaminants dans le bâtiment, le CNB exige l'installation appropriée de bacs d'égouttement adéquats lorsque les condensats peuvent être présents.

  • Empêcher la formation de moisissure dans les veines d'air
  • Permettre l'égouttement
  • Collecter et éliminer les condensats
  • Limiter les effets négatifs sur la santé

Slide 14

Cette modification clarifie l'application des exigences relatives à la ventilation des « garages de stationnement ».Les salles d'exposition de concessionnaires automobiles ne sont plus considérées comme des « garages de stationnement ». Puisque les moteurs des véhicules n'y sont pas en marche, une ventilation additionnelle n'est pas requise.

Slide 15

Le problème : La norme NFPA incorporée par renvoi dépassait les exigences connexes du CNB visant le degré de résistance au feu des enceintes des vides techniques verticaux.

Des modifications ont été apportées entre le CNB et d'autres normes nord-américaines afin d'harmoniser les exigences sur le degré de résistance au feu des séparations coupe-feu aménagées dans les gaines des conduits d'évacuation des graisses.

Le résultat : Ces modifications éliminent les contradictions et favorisent l'accès au marché.

Slide 16

Le CNB 2010 n'abordait pas la conception et l'installation des isolants thermiques dans les conduits.Donc les notes explicatives de la partie 6 renvoient à un guide des meilleures pratiques pour régler le problème :

  • l'Association canadienne d'isolation thermique; et
  • de bonnes orientations, jusqu'à ce qu'une norme officielle soit publiée.

Slide 17

En résumé :

Comme vous pouvez le constater, la partie 6 du CNB ne décrit pas tout simplement la façon de concevoir et d'installer les installations CVCA.

Elle traite également de la santé des occupants et vise à permettre à tous de respirer un air de qualité à l'intérieur du bâtiment.

Environnement intérieur plus sain

Slide 18

Nous nous attarderons maintenant à certaines modifications apportées au Code national de la plomberie, le CNP.

Les modifications apportées au CNP visent :

  • les raccords à faible concentration de plomb;
  • les tuyaux et tubes en acier inoxydable; et
  • l'utilisation efficace de l'eau.

Guide : pages 93 à 97

Slide 19

Nous parlerons d'abord des raccords à faible teneur en plomb.

Vous avez peut-être déjà entendu parler dans les médias de la ville de Flint au Michigan. La proportion de nourrissons et d'enfants ayant un niveau de plomb plus élevé que la moyenne dans le sang a presque doublé depuis que la ville est passée du système d'alimentation en eau de Detroit à celui de la rivière Flint, en 2014. Cette image montre un tuyau corrodé qui aurait pu entraîner une dissolution du plomb dans les cours d'eau, si le tuyau en contenait.

Le plomb est une source de préoccupation, car les effets de l'exposition au plomb sur la santé humaine pourraient se manifester par :

  • des problèmes cardiovasculaires;
  • des insuffisances rénales; et
  • d'autres problèmes liés au développement du cerveau chez les enfants.

Si vous avez utilisé le CNP de 2010, il est possible que vous ayez déjà vu cette modification intercycle.

Elle se rapporte à des raccords à faible teneur en plomb, ce qui a des répercussions importantes sur l'industrie canadienne de la plomberie.

Slide 20

Cette image indique les propriétés du tableau périodique pour le plomb. Pourquoi? Le CNP ne s'intéresse pas qu'à ses propriétés, car il restreint également la teneur en plomb des accessoires de plomberie en vue de réduire les risques de dissolution du plomb dans l'eau potable et les risques pour la santé des Canadiens.

Ce faisant, le CNP incorpore par renvoi les éditions 2012 des normes de l'Association canadienne de normalisation, la CSA, et de l'American Society of Mechanical Engineers, l'ASME. Ces normes renferment maintenant des exigences qui mettent l'accent sur les éléments des tuyaux et raccords à faible teneur en plomb.

Ces normes limitent la teneur permise en plomb des raccords d'alimentation à 0,25 % ou moins. En outre, ces modifications permettent d'harmoniser les exigences du CNP relatives à la teneur en plomb permise pour les raccords d'alimentation avec celles issues de réglementation portant sur le plomb d'autres autorités compétentes américaines.

Slide 21

Les tuyaux en acier inoxydable sont couramment utilisés dans l'industrie, y compris souvent dans les installations de plomberie.

Le CNP 2010 ne renfermait aucune exigence relative à l'acier inoxydable comme matériel de plomberie, même s'il traitait d'autres matériaux couramment utilisés. Cela représente-t-il un problème? Non, car le CNP permet l'utilisation de solutions de rechange conformes au niveau de performance des solutions acceptables indiquées à la division B du CNP.

Toutefois, le fait de toujours s'en remettre à des solutions de rechange pouvait mener à des problèmes d'application et, dans certaines administrations, aurait même pu empêcher l'utilisation de l'acier inoxydable dans les bâtiments.

Il pouvait également devenir coûteux pour les fabricants, les entrepreneurs et les concepteurs d'être constamment à la recherche de solutions de rechange, car le processus d'approbation de telles solutions n'est pas harmonisé à l'ensemble du pays.

Donc l'acier inoxydable a été ajouté comme solution acceptable; il fait également l'objet d'exigences spécifiques quant à son utilisation dans des installations de plomberie.

Slide 22

Le CNP incorpore par renvoi des normes de l'American Society for Testing of Materials, l'ASTM, et de l'American Society of Mechanical Engineers, ASME pour la performance :

  • des tuyaux en acier inoxydable;
  • des raccords de tuyaux soudés bout à bout;
  • des brides;
  • des raccords filetés et des tubes.

Ces mesures visent à s'assurer que les éléments des installations de plomberie en acier inoxydable, y compris les tubes, les tuyaux et les raccords mécaniques, peuvent résister aux pressions de service.

Afin de s'assurer que la résistance à la corrosion soit adéquate, le CNP précise maintenant le type d'acier inoxydable utilisé pour les composantes de plomberie.

De plus, le CNP permet l'utilisation de tubes en acier inoxydable seulement dans les réseaux d'alimentation en eau potable en raison de la disponibilité restreinte sur le marché des tubes de grand diamètre qui serait requis pour assurer des fonctions d'évacuation.

Slide 23

Les joints soudés en acier inoxydable doivent être conformes à une norme ASME. L'image à gauche de l'écran montre un raccordement de joint bout à bout soudé entre deux tuyaux. La norme prévoit que les soudures soient effectuées par une personne de métier qualifiée.

Slide 24

Cette diapositive porte sur deux thèmes relatifs à la tuyauterie.

Le premier, qui n'est pas illustré, est que le CNP 2015 renfermait de nouvelles exigences relatives à l'espacement horizontal maximal des supports des tuyaux et des tubes en acier inoxydable.

Un espacement trop grand pourrait faire plier les tuyaux et nuire à son débit.

Le second sujet est la corrosion galvanique.

La première image montre un raccord qui isole électriquement le tuyau de la suspente.

Les suspentes ou les supports qui sont faits d'un métal autre que l'acier inoxydable doivent être séparés et isolés électriquement du tuyau ou du tube en acier inoxydable pour réduire les risques de corrosion galvanique.

La deuxième image montre un tuyau qui n'est pas isolé.

Dans ce cas-ci, aucune séparation n'est nécessaire pour les suspentes ou les supports en acier inoxydable soutenant des tuyaux en acier inoxydable.

Slide 25

Auparavant, le CNP ne renfermait aucun objectif relatif à l'utilisation de l'eau.

Donc un nouvel objectif a été élaboré pour appuyer les exigences relatives à l'utilisation efficace de l'eau.

Saviez-vous que si vos appareils de douche sont âgés, une douche de 15 minutes pourrait remplir un bain ordinaire!

Grâce aux nouvelles exigences relatives à l'utilisation efficiente de l'eau, qui établissent des limites de débit d'eau maximal des raccords d'alimentation comme les pommes de douche, la quantité d'eau consommée lors d'une douche normale pourrait être grandement réduite. Ces mesures pourraient avoir des répercussions directes sur les infrastructures municipales, dans les usines de traitement d'eau.

Dans la plupart des cas, le coût des appareils sanitaires ou des raccords d'alimentation à faible consommation d'eau n'est pas très supérieur au coût d'appareils semblables à consommation élevée. Par conséquent, il est possible de réduire la consommation d'eau ainsi que les coûts d'utilisation sans augmenter de manière considérable le coût des appareils sanitaires et des raccords d'alimentation.

Slide 26

Les niveaux de performance d'une utilisation efficace de l'eau ont été choisis après un examen minutieux des divers codes, normes, programmes d'étiquetage des produits et exigences des parties intéressées et des provinces et territoires.

Pourquoi?

  • Les nouveaux niveaux de performance tiennent compte de l'orientation du marché; et
  • Ils ont été incorporés au CNP expressément pour assurer une harmonisation de la réglementation nationale.

La performance en matière d'utilisation efficace de l'eau des appareils sanitaires conformes est améliorée sans que leur coût n'augmente de manière considérable. Les appareils sanitaires utilisent donc moins d'eau.

Slide 27

Le CNP renferme de nouvelles exigences obligatoires relatives à l'utilisation efficiente de l'eau des appareils sanitaires.

Elles limitent l'utilisation maximale d'eau par cycle de chasse, en litres par chasse, pour les urinoirs et les toilettes.

Les urinoirs de type réservoir à chasse doivent pouvoir empêcher les cycles de chasse lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Ceci pourrait réduire de manière considérable la consommation d'eau.

Cependant, lorsqu'ils ne sont pas utilisés pendant des périodes prolongées, comme dans des bâtiments à usage saisonnier, ces types d'urinoirs pourraient être réglés de manière que la chasse soit actionnée automatiquement à des intervalles prédéterminés, enfin d'empêcher la détérioration du joint hydraulique en raison de l'évaporation.

Aussi le CNP permet une utilisation moins rigoureuse de l'eau dans les habitations réaménagées, où de nouvelles exigences plus rigoureuses relatives aux toilettes ne seraient pas pratiques.

Slide 28

Le CNP 2015 renferme de nouvelles exigences afin de réglementer l'utilisation maximale d'eau des pommes de douche et des raccords d'alimentation de lavabo et de cuisine.

Cependant, ces exigences ne s'appliquent pas aux lavabos des installations de soins de santé, aux douches oculaires et aux douches de décontamination puisque ces applications doivent souvent présenter des débits plus élevés pour remplir leur rôle.

Slide 29

Une autre modification vise les pommes de douche multiples.

Lorsqu'un dispositif de régulation de la température desservant plusieurs pommes de douche est installé dans des douches publiques, chaque pomme de douche devrait être munie d'un dispositif, comme un détecteur de présence ou un robinet à fermeture automatique, pouvant arrêter automatiquement le débit d'eau lorsque la pomme de douche n'est pas utilisée, comme dans les vestiaires d'école.

Le CNP 2015 prévoit également que chaque lavabo de toilettes publiques soit muni d'un dispositif d'arrêt d'eau automatique. Veuillez noter que le dispositif d'arrêt d'eau automatique pourrait être de type mécanique. Il n'est pas nécessaire d'avoir recours à la technologie d'un capteur alimenté par une pile.

Slide 30

Donc quels sont les messages clés de la présentation portant sur le CNP?

  • Le CNP est désormais en harmonie avec les exigences des autorités compétentes nord-américaines, qui visent à éliminer la disponibilité des accessoires de plomberie à teneur élevée en plomb.
  • L'acier inoxydable est désormais considéré comme une solution acceptable, ce qui diminue le recours aux solutions de rechange et les problèmes d'application.
  • La question d'une utilisation efficace de l'eau forme un nouvel objectif auquel se rapportent de nouvelles exigences obligatoires pour les appareils sanitaires et les raccords.

Slide 31

Nous avons abordé beaucoup de sujets au cours de la présentation aujourd'hui. Le guide est une ressource utile pour étudier plus en profondeur les thèmes de cette présentation.

Il traite de la plupart des modifications techniques qui ont été apportées au Code national du bâtiment, au Code national de prévention des incendies, au Code national de la plomberie et au Code national de l'énergie pour les bâtiments.

Le guide est en vente sur le site Web du Magasin virtuel du CNRC sous forme de PDF téléchargeable ou en exemplaire papier.

www.cnrc.gc.ca/magasinvirtuel

Slide 32

Merci de votre attention!

Autre titrePlomberie et installations de chauffage, ventilation et conditionnement d'air (partie 6 du Code national du bâtiment : Canada : 2015 et Code national de la plomberie : Canada: 2015)
Téléchargement
  1. (MP4, 165.4 Mio)
DOITrouver le DOI : https://doi.org/10.4224/40002082
AuteurRechercher : 1; Rechercher : 1
OrateurRechercher : Tardif, Patrique1
Affiliation
  1. Conseil national de recherches du Canada. Construction
FormatVidéo, Object d'apprentissage
SujetCodes et guides; construction; bâtiment; CNRCCode
Date de publication
Maison d’éditionConseil national de recherches du Canada
Publication connexe
Voir les objets (3)
Languefrançais
Exporter la noticeExporter en format RIS
Signaler une correctionSignaler une correction (s'ouvre dans un nouvel onglet)
Identificateur de l’enregistrement46787bb9-1614-4758-a265-1d607bf5b7e9
Enregistrement créé2021-05-04
Enregistrement modifié2022-06-21
Date de modification :