| Résumé | La forme d'un atrium ou d'un puits de lumière est un élément important de la conception architecturale. Elle influence la disponibilité de la lumière naturelle dans le local et, donc, la consommation d'énergie liée à l'éclairage. On manque de modèles servant à prévoir la transmittance des puits de lumière et la disponibilité de la lumière naturelle dans les atriums. On a mis au point un nouveau concept servant à prévoir la transmittance diffuse des puits de lumière. Pour ce faire, on convertit une forme de puits de lumière en une forme représentative au moyen d'un paramètre de forme. On a élaboré des formules génériques servant à calculer la transmittance diffuse d'un puits de lumière selon différents états du ciel. On a mis au point un modèle zonal qui, allié à la méthode de transfert de flux, permet de prévoir la quantité de lumière naturelle disponible dans un atrium éclairé par dessus, grâce à la prévision du coefficient d'éclairage diurne (c. é. d.) au niveau du plancher et du plafond de l'atrium (partie non vitrée du toit), et du c. é. d. local perpendiculairement aux murs. On a comparé le modèle de c. é. d. mis au point avec les modèles actuellement disponibles, qui sont dérivés de la théorie et d'expériences conduites sous des ciels artificiels. Les résultats obtenus ont démontré que la transmittance diffuse d'un puits de lumière translucide calculée sous un ciel partiellement nuageux ou clair peut être jusqu'à 33 % plus élevée l'été et 56 % plus élevée l'hiver que celle sous un ciel couvert selon les critères de la CIE. Le modèle zonal mis au point a donné des résultats très proches de ceux obtenus à l'aide des modèles fondés sur la méthode des éléments finis. Cependant, les modèles fondés sur des mesures à échelle physique n'ont pu parvenir à un consensus et les valeurs de c. é. d. moyennes obtenues au niveau du sol à l'aide de ces modèles peuvent être jusqu'à 45 % plus élevées que celles produites par le modèle zonal. Les modèles à échelle physique peuvent également donner des valeurs de c. é. d. locales perpendiculairement aux murs qui sont jusqu'à 50 % plus basses que celles prédites par le modèle zonal. |
|---|
