| Résumé | Dans le bon vieux temps, le toit, c'était une affaire assez simple. Il fallait une pente pour assurer le ruissellement et un matériau d'étanchéité, normalement l'asphalte ayant une certaine teneur en fibres naturelles et un peu de liant pour que le tout tienne. Les matériaux et les mélanges étaient peu nombreux, et même si la construction d'une toiture demandait beaucoup de main-d'oeuvre, celle-ci était peut chère. Aujourd'hui, des millions de mètres carrés de toitures résidentielles et non résidentielles sont revêtus d'assemblages étanches ou imperméables. En 1995, les ventes sur le marché nord-américain des toitures s'élevaient à environ 22 milliards de dollars canadiens (18 milliards aux États-Unis et quatre milliards au Canada). Une toiture consiste en un toit installé sur une sous-toiture, et la définition de la toiture indique que celle-ci doit comprendre les éléments nécessaires pour recouvrir, protéger et isoler la surface du toit contre le milieu externe. On trouve toute une gamme de toitures, depuis la toiture classique (comprenant, par exemple, des bardeaux pour les toits inclinés et le revêtement multicouche (BUR) pour les toits plats) jusqu'à la toiture mettant en oeuvre des matériaux non traditionnels (p. ex. les produits à base de polymères pour les toits monocouche ou le bitume modifié). Les méthodes de pose de la couverture sont variées également. Si on suit la méthode classique, on pose la couverture (c.-à-d. la membrane) par-dessus le revêtement isolant et on la laisse exposée à l'environnement. Par contre, dans un système protégé, la couverture est installée directement au-dessous de la sous-toiture et est ensuite recouverte du matériau isolant. |
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