| Résumé | À mesure que le parc immobilier du Canada vieillit, on s'attend à ce qu'il y ait une augmentation du volume des travaux de réhabilitation des enveloppes de bâtiments. Ces activités offrent l'occasion idéale d'ajouter de l'isolant et de réduire les fuites d'air en vue d'améliorer l'efficacité énergétique et la durabilité des enveloppes. On dispose toutefois de peu d'information sur la façon d'évaluer les performances relatives à l'humidité et à la chaleur (c.-à-d. à l'énergie) des enveloppes de bâtiments réhabilitées et de choisir les solutions de réhabilitation thermique optimales qui permettront de maximiser l'efficacité énergétique sans mettre en péril les performances à long terme en matière d'humidité des enveloppes de bâtiments réhabilitées. Le document décrit des résultats choisis d'une étude dans le cadre de laquelle on a utilisé un outil de simulation hygrothermique bidimensionnel, hygIRC-2D, pour évaluer les performances relatives à la chaleur et à l'humidité de murs de maçonnerie réhabilités et utilisés dans la construction d'immeubles en hauteur. L'analyse des performances de trois constructions de mur fondamentales (c.-à-d. de cas de base) (parement de brique ' poteaux d'acier, parement de brique ' maçonnerie de béton et panneaux en béton préfabriqués ' poteaux d'acier) avec quatre choix en matière de réhabilitation thermique, situées dans la région de la capitale nationale (Ottawa-Gatineau) du Canada, est présentée dans le document. Les résultats des simulations indiquent qu'il est possible d'utiliser des outils de simulation hygrothermique pour évaluer les performances relatives à la chaleur et à l'humidité de diverses constructions de mur et les choix connexes en matière de réhabilitation thermique. Ils indiquent également qu'il est possible d'améliorer de façon significative le rendement énergétique d'une construction de mur en faisant des choix déterminés en matière de réhabilitation thermique, sans mettre en péril la réaction du mur à l'humidité, en ajoutant de l'isolant et en réduisant les fuites d'air dans l'ouvrage. Les pertes de chaleur ou d'énergie à travers le mur sont toutefois directement proportionnelles aux caractéristiques de ce dernier en ce qui a trait aux fuites d'air. De façon générale, d'après les résultats présentés dans le document, il est possible de conclure que l'utilisation d'un outil de simulation hygrothermique peut aider à repérer les stratégies de réhabilitation thermique qui risquent d'être problématiques, tandis qu'il est possible de mettre de l'avant des mesures plus prometteuses qui permettront d'effectuer une évaluation plus poussée au moyen d'essais en laboratoire en grandeur réelle ou de démonstrations sur le terrain. |
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