| Résumé | On décrit dans ce document une brève étude qui a été réalisée au moyen d'un outil de simulation hygrothermique dans le but d'évaluer la sensibilité des résultats de la performance du mur par rapport à l'incertitude liée à la quantité des précipitations de pluie qu'il reçoit. Les normes de conception pour fin d'analyse hygrothermique des conceptions proposées incluent des méthodes de sélection des années de référence appropriées pour l'humidité et précisent la quantité d'eau que l'on suppose avoir pénétré dans le mur. Bien que les données météorologiques utilisées comme données d'entrée aux fins de la modélisation soient supposées généralement fiables, de récents travaux ont permis de démontrer que les données de pluviosité peuvent comporter un degré considérable d'incertitude. Une étude de faible envergure a été menée dans le but d'investiguer l'incidence qu'a l'incertitude des données de pluviosité sur la performance hygrothermique d'une enveloppe de bâtiment résidentielle type. La plupart des modèles hygrothermiques requièrent des ensembles de données horaires pleinement alimentés, lesquels incluent les données de pluviosité. Or, de tels types de données font défaut en de nombreuses localités, bien que plusieurs d'entre elles disposent toutefois de données de pluviosité qualitatives. On a sélectionné dix (10) localités disposant de données issues de pluviomètres comme étant représentatives de la plupart des régions du Canada, à l'exception du Grand Nord. Différentes méthodes d'estimation de la pluviosité ont été prises en compte, et des variations quant aux données de pluviosité quantitatives ont été apportées par la suite. Plusieurs critères de performance, y compris la teneur en humidité totale et un indice de moisissure, ont fait l'objet d'une comparaison. Bien que le choix de la méthode permettant de dériver les données quantitatives d'eau à partir des codes qualitatifs influe effectivement sur la réponse hygrothermique et, par conséquent, sur les critères de performance, les différences qui découlent de cette incidence semblent contrôlables. Il est suggéré que les intervenants fassent état de leur reconnaissance du degré probable d'incertitude en énonçant des intervalles d'erreur pour leurs prédictions de la performance. Nous soulignons ici que les sources d'incertitude prises en compte dans le cadre de cette étude ne sont pas les seules à considérer, mais qu'elles visent essentiellement le problème de l'eau dans les murs via des voies de pénétration. La nature même de ces voies de pénétration est susceptible d'introduire un degré encore plus élevé d'incertitude dans les prédictions et doit également entrer en ligne de compte. |
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