| Résumé | Les études qui ont cours présentement sur les diverses formes de migration de l'humidité dans les bâtiments ont souvent été axées sur la nature de la diffusion de la vapeur dans les murs. Des enquêtes in situ qui ont été menées récemment à l'Institut de recherche en construction (IRC) du CNRC ont généré des données sur l'incidence du rayonnement solaire sur la température de la surface extérieure des murs. Lors d'une journée ensoleillée du mois d'août 2004, sur la surface extérieure d'un mur orienté vers le sud, on a enregistré une élévation de température de près de 25 °C par rapport à la température de l'air ambiant. Des augmentations coïncidentes du rapport d'humidité absolu de l'air dans la cavité derrière la brique ont été mesurées, ce qui suggère qu'il y a transmission de l'humidité de la brique vers l'intérieur, jusque dans la cavité. On a utilisé une installation de laboratoire de l'IRC, désignée Installation d'exposition des murs aux conditions climatiques (IEMC), dans le but d'entreprendre l'étude du comportement de la diffusion de la vapeur dans les murs extérieurs exposés au rayonnement solaire. On a construit un spécimen d'essai de mur simple de 2,4 m par 2,4 m, trempé la surface extérieure du spécimen pour simuler des conditions de pluie, et ensuite chauffé cette surface au moyen d'éléments chauffants à infrarouge pour simuler l'élévation de la température de la surface causée par le rayonnement solaire. Le mur était entièrement instrumenté pour les mesures de la température et de l'humidité relative sur les deux faces, ainsi qu'à chaque interface. Ce document décrit brièvement l'IEMC, et fournit les détails du spécimen d'essai et de la méthode de collecte de données, ainsi que les données de l'expérience ci-dessus. Les expériences contrôlées en laboratoire comme les expériences in situ semblent indiquer sans équivoque une diffusion de la vapeur d'eau vers l'intérieur, à travers le mur, lorsque la surface extérieure se réchauffe. |
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