| Résumé | Des évaluations du rendement hygrothermique ont été menées récemment à l'aide d'essais en laboratoire ou d'analyses par modélisation, mais rares sont les études dans le cadre desquelles ces deux méthodes ont été combinées. Ce type d'étude peut fournir des données utiles aux fins de l'étalonnage des modèles et de l'élaboration de méthodes connexes d'évaluation du rendement hygrothermique des murs. On a utilisé un modèle hygrothermique avancé, appelé hygIRC, pour évaluer la réponse hygrothermique des panneaux de revêtement intermédiaire en bois, composant clé des murs à ossature en bois. Le modèle hygIRC utilise les propriétés hygrothermiques des matériaux déterminées à l'aide d'essais menés en laboratoire sur de petits échantillons. Ces travaux visaient à obtenir des résultats expérimentaux sur la réponse hygrothermique du revêtement intermédiaire en bois, incorporé à des murs pleine grandeur et de grandeur intermédiaire, exposé à des conditions environnementales nominalement uniformes. On a déterminé, à partir d'expériences menées dans des conditions contrôlées de laboratoire, les vitesses d'assèchement de murs comportant plusieurs membranes différentes en contact avec le revêtement intermédiaire en bois. On a ensuite comparé ces résultats à ceux que l'on avait obtenu à l'aide du modèle hygIRC afin d'étalonner le modèle de simulation. Les conclusions de ces études sont formelles: dans l'essai sur des modèles en vraie grandeur et de grandeur intermédiaire, les résultats de la simulation présentaient une très bonne concordance avec les résultats expérimentaux. Dans la pratique, cela indique que le modèle émule correctement la réponse hygrothermique des divers composants d'un mur à ossature en bois, notamment le revêtement intermédiaire en bois, à différentes échelles dans les conditions environnementales d'essai. Les résultats permettent d'espérer que l'on pourra appliquer le modèle hygIRC dans des études paramétriques plus générales. |
|---|
