| Résumé | On démontre dans ce document que le test de la boursoufflure sous pression peut être une méthode efficace pour prédire l'adhérence de l'agglomérant au granulat. On a récemment adopté ce test comme méthode fiable de prédiction de l'adhérence entre scellant bitumineux et granulat. Comme il sert à mesurer un paramètre non tributaire de la géométrie qui est une propriété inhérente à l'interface, ce test peut être appliqué à tout matériau bitumineux, du scellant à fissures bitumineux le plus malléable jusqu'à l'agglomérant le plus cassant. Avec un matériau qui est très cassant, la rupture cohésive devient préoccupante. Cependant, on peut facilement prévenir une telle défaillance en augmentant l'épaisseur de l'éprouvette d'adhésif. Toutefois, une augmentation de l'épaisseur de l'éprouvette engendre également des forces de cisaillement que l'analyse se doit de prendre en compte. Faisant fond sur des analyses théoriques et expérimentales, ce document expose l'incidence qu'ont les forces de cisaillement sur l'énergie de rupture interfaciale (ERI) des matériaux bitumineux du type adhésif. L'incidence des forces de cisaillement sur la déflexion des boursoufflures est démontrée comme étant fonction de l'épaisseur du matériau. De plus, on a examiné par des essais en laboratoire jusqu'à quel point l'ERI des matériaux bitumineux dépendait fonctionnellement de la température et de la vitesse de la mise en charge. Une température et une vitesse de mise en charge optimales peuvent être identifiées pour chaque matériau où l'ERI est optimalisée, ce qui pourrait aider à sélectionner des paires appropriées scellant bitumineux/produit d'étanchéité-granulat pour améliorer la performance dans des conditions environnementales définies. |
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