| Résumé | Depuis quelques années, la science et la technologie du contrôle de la transmission acoustique dans les bâtiments s'intéressent moins aux ensembles individuels, comme les murs ou les planchers, et davantage à la performance du système en entier. Les cadres de travail normalisés pour le calcul de la transmission acoustique globale, y compris la transmission indirecte des bruits par conduction, conjugués aux mesures normalisées visant à caractériser les sous-ensembles, ont fait passer ces questions du niveau de concept de recherche à celui de méthode d'ingénierie, et ce, dans de nombreuses régions du globe. Cette technologie, qui embrassait dans les années 1990 les études de constructions de béton et de maçonnerie relativement homogènes et isotropes, est maintenant élargie au comportement plus complexe des constructions à ossature plus légère. Ces progrès réalisés dans les calculs fondés sur les mesures offrent le potentiel d'une conception améliorée basée sur une prédiction globale de la transmission acoustique entre les logements de bâtiments d'habitation collective. Or, pour pouvoir tirer profit de ce potentiel, il nous faut surmonter plusieurs défis. Tout d'abord, les outils de prédiction de la performance acoustique doivent être adaptés aux concepteurs qui visent l'intégration des nombreux aspects de la performance du bâtiment. Ensuite, les mesures de l'acoustique doivent tenir compte adéquatement de la façon dont les occupants répondent aux sons transmis par le biais des sources aériennes types tout comme des sources d'impact, comme celle des bruits de pas. Ces préoccupations posent des défis de taille pour la prochaine décennie, tant pour la recherche que pour la mise en pratique. |
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