Résumé | L’endommagement du tégument du pois sec (Pisum sativum L.) pendant la récolte et la manutention augmente la quantité de déchets et diminue la qualité des grains. Nous avons utilisé un appareil de dépelliculage par abrasion pour évaluer en laboratoire la durabilité du tégument de pois secs cultivés en 1983 (20 cultivars, 6 endroits) et en 1984 (17 cultivars, 5 endroits). Une analyse de variance a révélé que le cultivar et l’endroit de culture influaient de façon significative (P < 0,05) sur ce phénomène pendant les deux années. Le dépelliculage moyen variait de 1,5 à 22,3% en 1983 et de 0,6 à 14,9% en 1984, selon le cultivar étudié. Le dépelliculage subi par plusieurs cultivars en 1983 (MP 913, Line 32, Tipu, MP 926 et MP 942) et en 1984 (MP 939 et Sv20565) était plus important (P < 0,05) que celui subi par Century, le cultivar normalement utilisé par les producteurs. Le dépelliculage subi par le cultivar Bellevue a été inférieur (P < 0,05) à celui subi par Century pendant les deux années. Les endroits où l’automne a été chaud ou sec ont produit des graines à tégument moins durable. L’héritabilité au sens large de la durabilité du tégument des grains, fondée sur la méthode des composantes de la variance, était de 57,5 et de 56,2% en 1983 et en 1984, respectivement. Nous n’avons pas observé de corrélation (P > 0,05) entre le dépelliculage des graines et l’épaisseur du tégument, sa teneur en protéines, en lignine, en fibres au détergent neutre, en hémicellulose, le poids de 1000 graines ni la force d’adhésion entre les cotylédons. Il existe cependant une corrélation négative entre la teneur en cellulose du tégument et le dépelliculage (r = −0,77, P < 0,05) en 1984 mais pas en 1983 (P > 0,05). |
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