| Résumé | On a ajouté au ciment Portland six phosphonates, comprenant les trois acides aminotri (acid méthylènephosphonique) (ATMP), 1-acide hydroxyéthylidène-1,1-acide diphosphonique (HEDP) et diéthylènetriaminepenta(acide méthylènophosphonique) (DTPMP) et les sels de sodium correspondants Na5ATMP, Na4HEDP et Na6DTPMP, à des dosages allant de 0,03 à 0,09%, avec un rapport eau/ciment constant de 0,35. On a étudié leur comportement sous conduction calorimétrique pendant une durée de 72 h.On a déterminé la période d'induction, le temps nécessaire pour atteindre l`effet de chaleur maximal et la chaleur intégrale produite à certains moments. Tous les phosphonates ont augmenté la période d'induction de 3 h à plus de 72 h, par rapport au ciment de référence qui présente une période d'induction de 2 h. Les phosphonates sont des retardateurs plus efficaces que les sels qui leur correspondent. Pour une concentration de 0,05%, la période d'induction est passée de 10 à 21,1 h avec les acides, et seulement de 4,1 à 16,2 h avec les sels.Le DTPMP a été le retardateur le plus efficace parmi les phosphonates: une concentration de 0,05% a déterminé une période d'induction de 21,1 h et une manifestation exothermique à 42,4 h, par rapport à des valeurs respectivement de 2,2 et 7,9 h pour le ciment de référence. Le sel correspondant (Na6DTPMP) a été le plus efficace de tous les sels retardateurs. Pour une concentration de 0,05, la période d'induction a atteint 16,2 h et la manifestation exothermique 31,4 h. Dans la plupart des cas, le degré d'allongement de la période d'induction était en relation avec le dosage de retardateurs. Les phosphonates semblent être bien plus efficaces que beaucoup d'autres retardateurs utilisés dans la pratique du béton. |
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