| Résumé | Des travaux considérables ont visé jusqu'ici à remédier à la détérioration des produits à jointoyer utilisés pour sceller les joints de bâtiment, et l'on s'est moins attardé à comprendre les conséquences de la défaillance des joints, plus particulièrement en ce qui a trait à l'imperméabilité. Les produits de jointoiement sont exposés à différents effets climatiques, dont certains provoquent le vieillissement dans l'agent d'étanchéité, lequel avec le temps entraîne des déficiences. Des déficiences peuvent également découler de fautes de conception ou d'une installation inadéquate. La pénétration de l'eau par les points de déficience peut entraîner à son tour plusieurs effets de détérioration sur la composition de l'édifice, lesquels peuvent provoquer la défaillance d'autres composants de l'enveloppe ou celle, prématurée, de l'agent d'étanchéité des joints. Les joints sont exposés également à des charges de pluie fouettée par le vent considérables, tout particulièrement à la partie supérieure des immeubles à multiples étages. L'approche adoptée dans le cadre de cette étude est axée sur la détermination de la résistance aux défaillances des systèmes de joint d'une maquette de panneau mural lorsque celle-ci est exposée à des essais d'imperméabilité reproduisant des charges de pluie fouettée par le vent en élévations. Des joints verticaux et horizontaux de 20 mm de largeur et scellés avec un produit du type polyuréthane à un composant ont été exposés à des taux de pulvérisation d'eau allant de 1,6 à 6,0 L/(min-m2) et à des pressions de jusqu'à 2 kPa. Les défectuosités générées dans les joints scellés, représentatives des déficiences par lesquelles l'eau pouvait pénétrer, étaient des fissures de 2 à 16 mm de longueur, introduites le long de l'interface agent d'étanchéité-support. Pour les longueurs de fissures précises, la taille de la fissure était reliée au degré d'extension des joints, cette extension atteignant au plus 10 % de la largeur du joint. On a déterminé les taux (vitesses) de pénétration de l'eau de part et d'autre du joint pour des fissures de différentes longueurs et tailles, et l'on a également examiné la nature de la pénétration aux joints déficients dans lesquels des fissures avaient été introduites. Les résultats sur les joints verticaux ont révélé que la rapidité avec laquelle l'eau pénétrait dans les fissures ouvertes était tributaire de la taille de la fissure, de la quantité d'eau qui est présente au niveau de la fissure et de la pression de part et d'autre de l'ouverture. L'eau peut également pénétrer par les fissures de joints serrés non prolongés. |
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