| Résumé | Quatre questions principales au sujet des règles Web constituent notre point de départ. 1) La représentation formelle des connaissances peut agir en soi comme un contenu à part entière et/ou comme métadonnée du contenu. 2) La connaissance sur le Web est habituellement non uniforme, mais le raisonnement sur un intranet « fermé » peut exploiter une uniformité locale. 3) L'échelonnabilité du raisonnement exige la superposition de couches sur des langages très inexpressifs. 4) La présentation des règles doit demeurer compatible avec les normes Web pertinentes. Quatre aspects essentiels des règles Web qui répondent à ces questions ont été découverts : E1) Combinaison des connaissances formelles et informelles dans un wiki de règles où les parties formelles peuvent être considérées comme code (ou comme métadonnées) des parties informelles, et les parties informelles considérées comme documentation (ou comme contenu) des parties formelles. Cela peut être traité au moyen d'outils destinés au langage naturel contrôlé : mappages de sous-ensembles comme, par exemple, traduire la langue anglaise en règles et vice-versa. E2) Représentation de connaissances réparties au moyen d'un construit modulaire, soutenant l'uniformité locale, permettant le recours à la négation ciblée comme échec et réduisant l'espace de recherche des requêtes ciblées. Des modules sont imbriqués dans un élément « Entails » : on prouve si une requête est requise par un module. E3) Développement d'une double couche de connaissances assertives et terminologiques, ainsi que de leurs mélanges. Afin de permettre la spécification de terminologies indépendantes d'assertions, on adopte le principe CARIN : un prédicat terminologique n'est pas permis dans l'en-tête d'une règle. E4) Différentiation de la notion d'URI Web comme dans des URL en vue de l'accès, en opposition avec les URN, pour la dénomination. Un URI peut alors être utilisé comme une URL en vue de l'importation de modules, alors qu'il y a erreur si le déréférencement ne produit pas un document de connaissance valide, ou comme URN, comme identificateur, si le déréférencement n'est pas prévu, ou encore comme nom dont le déréférencement mène à sa définition (partielle). |
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