Résumé | Les caractéristiques morphologiques ultrastructurales et la composition chimique des cires épicuticulaires des glumes des Triticeae ont été combinées pour deux séries d'analyses taxonomiques numériques. La première série d'analyses incorpore la variabilité à l'intérieur des genres et elle utilise des fréquences et le "rayon d'information" (information radius). La matrice des rayons d'information a été soumise à une analyse de groupement Bₖ, puis a été transformée en distances Euclidiennes pour une analyse Wagnérienne de distance et une analyse en coordonnées principales. La deuxième série d'analyses s'appuie sur un tableau des valeurs moyennes des caractères pour chaque genre. Ce tableau a été traité par quatre méthodes d'ordination : (i) analyse en composantes principales de la matrice de corrélations, (ii) analyse en composantes principales de la matrice de variance-covariance, (iii) analyse en coordonnées principales et (iv) cadrage multidimensionnel non-métrique. Les résultats sont comparés et des conclusions générales sont dégagées. La présence de filaments cireux sur les glumes est fortement corrélée avec la présence de quantités appréciables de β-dicétones dans les cires de toute la plante. Certains genres, comme Triticum et Aegilops, semblent être moins étroitement apparentés que ne l'indique la classification fondée sur la morphologie, tandis que la méthode suggère une plus grande affinité entre certains genres, par exemple Roegneria et Hordeum, ou Secale et Elymus. Les genres Leymus, Elymus et Aneurolepidium sont étroitement apparentés entre eux et sont plus éloignés des genres Elytrigia, Triticum et Agropyron. Il existe une affinité relativement grande entre les genres suivants : Crithopsis, Eremopyron, Heteranthelium, Hordelymus, Psathyrostachys, Sitanion et Taeniantherum; les cires de ces sept genres ne contiennent aucune β-dicétone. |
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