| Résumé | Une expérience menée au Centre canadien des technologies résidentielles (CCTR) a révélé que les économies d'énergie qui peuvent être réalisées en utilisant des moteurs de ventilateur d'appareil de chauffage à air pulsé plus éconergétiques seront maximalisées par l'ajout, aux moteurs standard (à condensateur auxiliaire permanent [CAP]), d'un régulateur de ventilateur programmable, disponible commercialement et peu coûteux. Les moteurs de ventilateur éconergétiques (sans balais à courant continu, ou à commutation électronique) peuvent permettre de réduire de 75 % l'énergie consommée par le ventilateur. Or, ces moteurs sont coûteux, et il ne se révèle pas praticable d'adapter à ceux-ci les appareils de chauffage existants. En revanche, il est facile d'installer les régulateurs de ventilateur sur des systèmes dotés d'un moteur de ventilateur standard. Les maisons identiques du CCTR sont dotées de générateurs d'air chaud au gaz à efficacité moyenne, avec moteur CAP. La maison expérimentale était équipée d'un régulateur de ventilateur, tandis que la maison témoin continuait d'être chauffée de la façon habituelle. Quatre (4) différents programmes d'utilisation de ventilateur d'appareil de chauffage ont été exécutés dans la maison expérimentale, et pour chacun de ces programmes, la consommation de gaz naturel et d'électricité de l'appareil de chauffage a été surveillée plusieurs jours durant. Dans le but d'étudier les incidences possibles sur la qualité de l'air et le confort à l'intérieur, on a émis du bioxyde de carbone (CO2) dans les deux maisons, et l'on a comparé les niveaux de CO2 et les températures en plusieurs points. Le régulateur de ventilateur a généré des réductions de 49 % à 65 % dans la consommation d'électricité du ventilateur de l'appareil de chauffage, et des augmentations de 7 % à 10 % dans la consommation de gaz naturel, par rapport à l'exploitation avec circulation en continu. Ce « remplacement des hydrocarbures » se traduit par des économies nettes pour les propriétaires d'habitation, et si l'électricité économisée est d'origine fossile, il en résulte des réductions nettes d'émissions de gaz à effet de serre. Les niveaux de CO2 ont augmenté, mais tout en demeurant bien en deçà des seuils fixés par Santé Canada, et à l'intérieur des niveaux généralement observés dans les maisons canadiennes. On n'a noté aucune différence statistiquement significative dans les températures. |
|---|
