| Résumé | La nécessité de réduire la consommation d'énergie comme faisant partie d'une stratégie pour atténuer les contraintes exercées sur l'environnement est largement reconnue. Les bâtiments sont d'importants utilisateurs finals de l'énergie; ils représentent de 20 à 40 % de la demande d'énergie dans les nations développées, où le rythme des nouvelles mises en chantier va en s'accélérant. Afin de réduire l'incidence qu'ont les bâtiments sur l'environnement, il demeure critique que ceux-ci consomment le moins d'énergie possible, tout en procurant des milieux de vie ou de travail intérieurs satisfaisants. Le mouvement de la construction écologique est susceptible de se révéler être un catalyseur efficace à cette fin, et divers systèmes de classement des bâtiments écologiques sont maintenant disponibles sur les marchés du monde entier. Les bâtiments commerciaux certifiés écologiques ont des valeurs immobilières plus élevées, probablement en raison des préoccupations liées à l'abaissement des coûts d'exploitation et à l'amélioration de la productivité organisationnelle en procurant aux employés des environnements intérieures plus confortables. Cependant, cette valeur plus élevée sur le marché ne peut être maintenue si ces bâtiments ne peuvent procurer effectivement les avantages escomptés. Les édifices commerciaux certifiés écologiques des premières générations sont maintenant occupés depuis plusieurs années, et il est maintenant temps d'examiner objectivement s'ils ont effectivement répondu ou non à ces besoins. Ce document passe en revue plusieurs des évaluations après emménagement qui ont été réalisées. Or, comme le nombre de ces évaluations qui sont disponibles dans le domaine public demeure limité, il n'est pas aisé d'en tirer des conclusions substantielles. Toutefois, selon les tendances initiales, les bâtiments écologiques sembleraient dans l'ensemble procurer effectivement une réduction de la consommation d'énergie. Mais on note souvent un large spectre de variabilité dans la performance, ce qui signifie que les bâtiments individuels ne performent pas toujours ou constamment selon les attentes. Le degré de satisfaction des occupants face à certains aspects de l'environnement intérieur semble s'être amélioré par rapport aux ouvrages de conception classique, mais il existe des domaines où les améliorations escomptées ne se sont pas concrétisées. Ce document fournit certaines explications possibles de la performance observée et décrit un nouveau projet de recherche dirigé par le Canada, qui entend explorer plus à fond ces questions. |
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