| Résumé | Le remaniement causé par le foncage dans l'argile marine sensible de deux groupes de 116 pieux de béton a été étudié sur un chantier de construction de l'Est du Canada. Les pressions interstitielles, de soulèvement et le mouvement latéral du sol et des pieux, de même que les valeurs de la résistance, de la compressibilité et des limites de consistance du sol ont été observés avant et jusqu'à 3 mois après le foncage des pieux; de plus, les observations des pressions interstitielles se sont poursuivies durant 5 mois additionnels. Le foncage des pieux n'a eu que peu d'effet sur la compressibilité et les limites de consistance de l'argile marine, mais la résistance au cisaillement en place et la résistance au cône ont été réduites d'environ 15 et 30% respectivement. Le soulèvement du sol à l'intérieur du groupe de pieux diminuait linéairement en fonction de la profondeur, soit d'un maximum de 450 mm (15 po.) à la surface du sol jusqu'à environ zéro à la pointe des pieux; en volume, ce soulèvement correspondait à approximativement 55% du sol déplacé par les pieux. Le soulèvement vertical en dehors du groupe de pieux se limitait à une distance horizontale de 12 m, soit 39 diamètres de pieux. Durant le foncage, le mouvement latéral des pieux foncés préalablement atteignait 175 mm (7 po.). Les mouvements horizontaux du sol mesurés par des inclinomètres ont varié jusqu'à 125 mm ( 5 po.). Les pressions interstitielles générées durant le foncage ont dépassé de 35 à 40% les valeurs des pressions isostatiques. La dissipation de l'excédent des pressions interstitielles s'est terminée environ 8 mois après la fin du foncage. |
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