Résumé | Six génotypes de pois (Pisum sativum L.) sélectionnés pour leur taux élevé ou faible d’échange de CO₂ (TECO₂) par unité de surface foliaire sur le terrain, ont été cultivés en parcelles en 1978 et 1979. Durant les deux saisons, le TECO₂ a été mesuré sur des feuilles de différents âges physiologiques, à plusieurs époques du jour et de la saison. Le poids sec, la surface foliaire et le nombre de noeuds ont été déterminés à 4, 7 et 10 semaines après le semis, et encore après la maturité des gousses. La réduction de C₂H₂ par des racines excisées a été mesurée à 5, 6, 8 et 9 semaines après le semis. Malgré une large variabilité du TECO₂ d’une année à l’autre et selon le nombre de feuilles et l’époque des mesures, le TE moyen des trois génotypes sélectionnés pour TE élevé était toujours plus important que celui du groupe sélectionné pour faible TE. Le TE était significativement corrélé avec la croissance par unité de surface foliaire (E), le rapport entre le groupe à TE élevé et celui à TE bas se situant à 1,4 pour le TECO₂ et à 1,3 pour E. La réduction de C₂H₂ calculée pour une même surface foliaire était du même ordre dans les deux groupes. Par unité de surface de terre, le groupe à TE bas avait un indice foliaire significativement plus élevé, ce qui compensait la diminution du taux d’échange de CO₂, et les estimées de l’échange total de CO₂, de la croissance et de la réduction de C₂H₂ étaient semblables dans les deux groupes. La production totale de m.s. (parties aériennes) et de graines était plus importante dans le groupe à TE faible, bien que l’indice de récolte était généralement plus haut chez les génotypes à TECO₂ élevé. |
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