Résumé | On présente ici une description détaillée du modèle de simulation d'incendie à une (1) zone existant du Conseil national de recherches du Canada (CNRC). On recommande d'apporter plusieurs changements au modèle à la lumière de récentes observations expérimentales. Le modèle a été comparé aux résultats de trois (3) essais de réaction au feu en vraie grandeur réalisés avec différentes charges de mousse souple de polyuréthane dans une pièce aux normes ASTM / ISO. On a découvert que la prédiction globale de l'évolution des incendies reposait largement sur la précision de la prédiction du taux de la perte massique expérimentale. Il a été observé que le taux de la perte massique expérimentale augmentait plus rapidement que le taux prédit, et diminuait plus lentement comme fonction de l'épuisement du combustible. Ces différences ont été attribuées, respectivement, à une sous-estimation par le modèle de la vitesse de propagation des flammes sur le combustible, et à une tendance (supposée) qu'ont les mousses de polyuréthane à résister à la pénétration de l'oxygène et à la propagation de la flamme à mesure que la combustion progresse. Dans le cas des incendies avec embrasement éclair, l'incapacité du modèle à une zone de distinguer entre la couche chaude au plafond et le reste du compartiment s'est traduite par une sous-estimation du flux de chaleur externe au combustible, entravant davantage l'évolution de l'incendie modèle. L'augmentation par un facteur de 2,3 de la vitesse de propagation des flammes, l'introduction d'une fonction de décroissance appropriée pour le taux de la perte massique, et l'incorporation d'une température de couche élevée dans l'estimation du flux de chaleur au combustible ont entraîné d'excellentes prédictions du taux de la perte massique et de tous les autres résultats expérimentaux, démontrant la pertinence de la modélisation proposée. |
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