Résumé | Les chercheurs ont étudié la fixation de l’azote chez trente-six combinaisons produites par la culture, en régime symbiotique, de six génotypes de Pisum sativum L. et de six souches de la bactérie Rhizobium leguminosarum. Les génotypes ont influé non seulement sur la fixation de l’azote, mais aussi sur les caractères liés à la croissance de la plante et à la photosynthèse. Cependant, les chercheurs ont observé des écarts prononcés dans les rapports entre les caractères selon que les coefficients de corrélation étaient calculés d’après les moyennes par génotype ou par souche. Les interactions génotype × souche (G × S) ont aussi influé sur l’expression de plusieurs caractères. Citons, à titre d’exemple, la fixation de l’azote. Pour étudier l’interaction se déroulant sur ce plan, les chercheurs ont eu recours à des méthodes statistiques analogues à celles qui ont été mises au point pour l’analyse des interactions génotype-environnement. Il est ressorti de l’analyse que la variabilité G × S tenait surtout aux différences dans l’ordre de grandeur de la réaction des génotypes ou des souches aux changements intervenant dans le symbionte complémentaire; les chercheurs ont constaté par ailleurs peu d’écarts dans la stabilité de la réaction. L’étude des divers indicateurs de comportement, de réaction et de stabilité de réaction laisse supposer qu’il serait possible de sélectionner les génotypes et les souches bactériennes en fonction d’une fixation relativement uniforme avec divers partenaires symbiotiques, et de sélectionner des combinaisons spécifiques en vue d’obtenir une efficacité symbiotique maximale. |
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