| Résumé | On a examiné les caractéristiques de microstructure et de zone de transition interfaciale de mortiers de ciment Portland préparés avec un superplastifiant à base de sulfate de polynaphtalène (SPN) à dosages relativement élevés (0,8 %, 1,5 % par masse de ciment) et à divers rapports sable-ciment (0:1, 1:0, 1:5). Cette investigation a été réalisée au moyen de la spectroscopie à impédance au courant alternatif (SICA), de la porosimétrie au mercure, de la pyctométrie à l'hélium et de deux (2) modèles de conductance électrique employant la notion de conductance excessive interfaciale et les théories de Bruggeman concernant le médium effectif asymétrique (asymetrical effective medium). Les spécimens contenant un superplastifiant ont affiché des valeurs de résistance plus élevées, de porosité globale plus faibles et de conductance excessive interfaciale moins élevées que celles des mortiers de contrôle correspondants. Les valeurs expérimentales de sm/sp, ainsi que la conductibilité relative des mortiers (soit le rapport de conductivité du mortier et de la pâte de ciment) sont comparées à la courbe théorique prédite par la théorie de Bruggeman sur le médium effectif asymétrique. Toutes les données expérimentales tombent au-dessus de la courbe théorique, ce qui indique que, dans l'ensemble, l'incidence qu'avait la zone de transition interfaciale sur la résistivité électrique était une réduction de celle-ci. Tous les points de données pour les mortiers avec superplastifiant au SPN tombent sous les courbes des mortiers ordinaires à 1 jour et plus, ce qui indique que le superplastifiant avait modifié favorablement la microstructure de la zone de transition interfaciale. L'effet du superplastifiant s'est révélé contribuer à une réduction de la conductance électrique du système par rapport au système sans SPN. L'ajout de grandes quantités de superplastifiant au SPN n'a pas semblé avoir d'incidences négatives sur la microstructure de la zone de transition des mortiers étudiés. |
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