| Résumé | Une méthode d'essai des rejets utilisant une balance électronique est présentée ici aux fins de la mesure des débits d'émission des composés organiques volatils (COV) totaux provenant des teintures à l'huile pour le bois, comprenant une marche à suivre détaillée pour la préparation des éprouvettes. Les caractéristiques des émissions de COV d'une teinture pour le bois synthétique et d'une teinture pour le bois commerciale à l'huile ont été déterminées. Les résultats ont révélé que les rejets de COV par l'une et l'autre teintures comprenaient un processus d'évaporation superficielle et un sous-processus de diffusion interne. En ce qui concerne le temps, la période complète des émissions pouvait être subdivisée en trois (3) étapes : 1) une période initiale de contrôle de l'évaporation, caractérisée par un débit d'émission élevé mais rapidement décroissant; 2) une période de transition (suivant la période initiale), au cours de laquelle les rejets transitaient du processus à contrôle de l'évaporation à une phase contrôlée par la diffusion interne; et 3) une période de contrôle par la diffusion interne, caractérisée par un débit d'émission faible mais à décroissance lente. Dans le cas de la teinture pour le bois commerciale mise à l'épreuve, la durée de la période initiale était d'environ trois (3) heures, et à peu près 46 % de la masse émissible des COV était rejetée au cours de cette brève période. La période de transition se situait entre 3 et 6,5 h à partir du début de la mise à l'essai et justifiait seulement 4 % de la masse émise des COV. Le reste (environ 50 %) de la masse des COV était rejeté durant la période de contrôle par la diffusion, sur une longue période. La comparaison entre la teinture commerciale et une teinture synthétique donne à penser que les pigments/matières solides présents dans la teinture exerçaient un effet appréciable sur l'échelle de temps et la quantité de la masse rejetée au cours de chaque période d'émission. La présence de COV supplémentaires dans la teinture commerciale pourrait également avoir influé sur les profils des émissions. Il sera avantageux de faire fond de ces résultats pour développer de meilleurs modèles de prédiction des débits d'émission. La méthode de la balance électronique a été en outre comparée à la méthode fondée sur les concentrations totales des COV mesurées à la sortie d'évacuation de l'enceinte (désignée « méthode de l'enceinte »). Les résultats révèlent que les deux méthodes concordent de façon satisfaisante en confirmant la validité du postulat du mélange complet que l'on emploie souvent dans le cadre des essais en enceinte environnementale. Ces résultats se révèlent utiles aux fins de la mise au point de protocoles normalisés pour l'essai des matières liquides employées dans la construction, telles que les teintures pour le bois, les vernis et les peintures. |
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