Résumé | Des variétés de Brassica campestris L. et de B. napus L. résistantes à la triazine, cultivées en plantations par pieds isolés, présentaient un taux d’échange du CO₂ (CER) inférieur de 28% en 1983 et de 25% en 1984 à celui des variétés normales (sensibles à la triazine). Dans des parcelles simulant l’espacement cultural, en 1984, la différence observée du CER entre les types normaux et résistants était de 17% pour B. campestris, de 14% pour B. napus et de 13% pour B. juncea L. Les différences observées étaient visibles pendant toute la saison et n’étaient pas liées à un stade particulier de la croissance. Les descendants résistants de croisements réciproques entre les plantes résistantes et sensibles de B. napus ont laissé voir un CER réduit à tous les niveaux du rayonnement photosynthétiquement utilisable et pour toutes les températures. Il n’y avait pas de différence significative entre les types de plante quand à la teneur en chlorophylle a + b ou au rapport de la chlorophylle a sur la chlorophylle b. Le poids sec des tiges, la résistance stomatique et le poids foliaire spécifique étaient plus élevés chez les types normaux mais nous n’avons observé aucune différence, entre les types, quant au taux de croissance relatif ou au taux net d’assimilation. La baisse de la production de biomasse d’était donc pas liée à une réduction du CER. |
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