Résumé | Nous avons noté le rendement et huit autres caractéristiques physiologiques apparentées (taux d’échange du CO₂ photosynthétique (CER), résistance stomatale (rₛ), concentration interne du CO₂, efficacité d’utilisation de l’eau (WUE), teneur en chlorophylle a et b (Chl), poids spécifique des feuilles (SLW), superficie des feuilles et poids sec des tiges), chez 20 génotypes de blé dur (Triticum turgidum L. var. durum) cultivés au champ avec ou sans irrigation, en 1986 et en 1987. Toutes les caractétistiques étudiées laissaient constater des différences génétiques considérables autant pour les cultures irriguées que pour les cultures non irriguées. L’existence de corrélations significatives entre les moyennes des génotypes pour les deux années et l’absence d’une interaction entre les génotypes et les conditions d’irrigation ont laissé conclure que le classement fondé sur le génotype reste généralement le même sous diverses conditions environnementales. La disponibilité réduite de l’eau dans les conditions de culture sans irrigation a provoqué une baisse du rendement, du taux d’échange du carbone, du poids sec des tiges, de la superficie des feuilles et de la teneur interne en CO₂, et une hausse de la résistance stomatale. Les génotypes ont ensuite été séparés en deux groupes selon leur résistance élevée ou faible à la sécheresse à partir des données sur le rendement potentiel et la perte d’eau par les feuilles. Les génotypes tolérants présentaient des valeurs plus élevées de WUE et de Chl, du rendement, de la superficie des feuilles et du poids sec des tiges et une teneur en CO₂ interne plus faible que les génotypes sensibles. Les différences observées entre les deux groupes n’étaient cependant significatives que dans les conditions de culture sans irrigation. |
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