| Résumé | En 1999, un important fabricant de membranes thermoplastiques a décidé de « quantifier et de qualifier » la performance de ses plus anciens toits aux États-Unis et au Canada. Cette information était vitale à ses données sur le coût du cycle de vie. Le processus était le suivant : après avoir consulté sa base de données interne et les fichiers de ses projets, le fabricant en a fait ressortir les plus anciens. Puis il avisa les autorités régionales de contacter les propriétaires des immeubles. Environ 70 % seulement d'entre eux purent être rejoints, en raison des démolitions survenues ou de l'inoccupation des immeubles. Un questionnaire fut alors envoyé aux propriétaires des 70 plus anciens projets aux États-Unis et au Canada (toits âgés de 17 à 22 ans). Certains questionnaires furent remplis par téléphone. Le taux de réponse fut de 63 %. Une fois les questionnaires recueillis, le fabricant élabora des statistiques. En 2001, il prit un échantillon de 25 de ces projets dans différentes régions et sous différents climats et invita les experts en toiture et les architectes à participer à des enquêtes sur le terrain et à échantillonnages de toits. Les toits échantillonnés dans différentes régions et sous différents climats furent sélectionnés par pure convenance. En d'autres termes, le fabricant n'échantillonnait que les toits pour lesquels il avait reçu la permission des propriétaires d'immeubles et que si le coût d'accès à ces toits était raisonnable. Des échantillons furent emballés et envoyés au Conseil national de recherches Canada (CNRC). Le CNRC testa ces échantillons, conformément à la norme ASTM D4434 [1] (le cas échéant). Furent testés l'épaisseur, la résistance à la traction, l'allongement, le changement dimensionnel linéaire, la flexibilité à basse température et la résistance à la flexion. Il est à remarquer que D4434 [1] a été établie en 1985 et qu'elle a été la première norme ASTM relative aux toits à revêtement unicouche aux États-Unis. La plupart des toits échantillonnés avaient été installés avant l'établissement de la norme. Tous les toits étudiés et échantillonnés ont été jugés en bon état. Aucun entretien ni réparations immédiats n'ont été nécessaires. Après l'échantillonnage, toutes les membranes existantes étaient encore facilement « rapiéçables » par soudage à l'air chaud. |
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