Résumé | Cette étude avait pour but d’évaluer la composition, la digestibilité (DMD—« dry matter digestibility »),
le potentiel de réduction du CH4 et la biohydrogénation des acides gras de six espèces de microalgues. Le contenu
lipidique variait de 115 g kg−1 de matières sèches (DM — « dry matter ») (Scenedesmus sp. AMDD) à 361 g kg−1 DM
(Tetracystis sp.), tandis que Scenedesmus sp. AMDD avait la plus grande teneur en hydrates de carbone (364 g kg−1
DM) et en fibres (277 g kg−1 DM). La production de gaz était la plus élevée (P < 0,001) chez Micractinium reisseri et
Chlorella vulgaris. La DMD in vitro variait de 654 g kg−1 chez Scenedesmus sp. AMDD à 797 g kg−1 chez Nannochloris
bacillaris. Le CH4 total différait (P < 0,001) parmi les microalgues, variant de 1,76 mL g−1 DM chez Tetracystis sp. à
4,07 mL g−1 DM chez M. reisseri. Nannochloropsis granulata (une espèce marine) avait des niveaux d’acides myristique,
palmitoléique et éicosapentaénoique que les microalgues d’eau douce. Les niveaux d’acide α-linolénique
étaient plus élevés chez Scenedesmus sp. AMDD que chez toutes les autres espèces de microalgues. Il y avait une
corrélation négative (P < 0,05) entre la production de CH4 et les niveaux totaux d’hydrates de carbone et d’acides
oléique et α-linolénique. Malgré une plus faible teneur en lipides, les réductions de productions de CH4 chez
Scenedesmus sp. AMDD étaient comparables à celles de Tetracystis sp. et N. bacillaris. Les réductions de production
de CH4 chez Tetracystis sp. et N. bacillaris avaient lieu sans réduction de DMD, ce qui suggère que l’activité microbienne
totale n’a pas été inhibée. |
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